Open Access Book
Open Access Book image

Mallarmé devant ses contemporains


Author: S. Hambly, Peter
Source: Directory of Open Access Books
Publisher: University of Adelaide Press

Share

Description
The enigmatic nature of Mallarmé’s works disconcerted his first readers and they were published at a period when the number of newspaper and periodicals was rapidly increasing. In the last quarter of the 19th century many comments on his writings appeared in print, some were laudatory, others claimed that he wished to found a poetic School of the Unintelligible. Today’s reader will find gathered here reviews published when individual works first appeared and critical texts on his work in general. Among the aspects of his influence on his contemporaries which have been little known hitherto are the reactions of those who heard the first performances of Debussy’s Prelude to the Afternoon of a Faun in 1894 and 1895, and the use that was made of Mallarmé’s name in aesthetic and political polemics at the time, associating him with Odilon Redon or Émile Zola. Some of his utterances made at the celebrated Mardis are also recorded here.||L’œuvre de Mallarmé laissa ses premiers lecteurs perplexes et cela à une époque où les journaux et les périodiques se multipliaient. Dans le dernier quart du XIXe siècle les commentaires sur ses poèmes étaient nombreux, les uns dus à ses admirateurs, les autres à des critiques qui croyaient qu’il se voulait le fondateur d’une « école de l’inintelligible ». Sont rassemblées ici des pages qui furent publiées au moment de la parution de tel ouvrage ou des textes polémiques suscités par son œuvre en général. Parmi les aspects de son influence sur ses contemporains qui n’ont guère été évoqués jusqu’ici sont les réactions aux premières auditions du Prélude à l’Après-midi d’un faune de Debussy en 1894 et 1895 et l’usage du nom de Mallarmé à des fins de combat esthétique ou politique, en l’associant soit à Odilon Redon soit à Zola. Ici on trouve aussi des propos entendus par quelqu’un qui avait assisté à ses Mardis.